« Bonjour, je m'appelle Billie, j'ai quinze ans. Je ne pensais pas que je me retrouverais ici si jeune, à discuter avec vous. J'ai l’impression d'être aux alcooliques anonymes, c'est marrant qu'on soit tous en cercle comme ça. Vous trouvez-pas ? Je ne sais pas pourquoi je suis ici, il paraît que je suis folle. Pourquoi ? Parce que je suis seule ? Que je ne mange plus et que je suis en fauteuil roulant ? Parce que je pleure devant vous et que j'ai passé le derniers mois à joué du piano ? Je ne veux pas être ici, enfermée, sérieusement ? Vous avez un  piano au moins ? Et je veux Kané, il est tout pour moi c'est mon poisson quoi... Dites moi que vous comprenez, s'il vous plaît. J'ai peur moi, j'ai vraiment peur. Je sais que je peux paraître folle à lié mais je fais ce que je peux... J'ai tout essayé vous voyez ? J'me suis battue, de toutes mes forces, c'est pas de ma faute si elle est morte. J'ai pas voulue l'incendie, c'était un accident et vous le savez. Elle me manque, c'était ma mère, j'avais qu'elle. Je suis malade depuis si longtemps... Depuis que je suis née et elle, elle m'a jamais laissé.  Je ne veux pas vivre sans elle mais j'ai pas le choix. Je vous jure, je ne veux pas me tuer. Je ne veux pas partir comme ça. Ni avec un fusil, ni avec une corde ou des médicaments. D'accord, j'ai déconné, j'aurais pas dû ne pas manger et me plonger dans la drogue. Mais j'ai arrêtée, je vous jure. J'ai pas ma place ici, je suis pas folle. Ok. J'avoue. J'ai peut être fais une dépression nerveuse, mais c'est normal vu la situation. Mais sachez que j'ai jamais fais de mal à personne, jamais, alors pourquoi vous me faites ça ? Quoi ? Parce que je suis pas majeure ? Allez j'vous en prie je suis assez grande pour m'occuper de moi ! Si je reste maintenant je sais que vous ne me laisserez plus partir ! Je vous comprend, que pourrais faire une fille comme moi dans la nature ? Certes j'ai aucune formation, mais j'ai étudié seule, je suis capable de survivre et de trouvé un travail. Mais allez ! Dites quelques choses au lieu de me regarder comme ça ! Oh ça va. Vous en voyez défilé toute la sainte journée des malades, est-ce que je suis comme eux ? Allez on déconne plus ! Rendez moi Kané et laissez moi partir ! Allez ! Je dérangerais personne ! Je ferais pas de vague ! J'ai mon chez moi! Si je suis plus là qui s'occupera de la tombe de ma mère ? Oh je vous vois venir ! Non mon frère en est un incapable, il nous a abandonné. Il s’en fichait de moi... Il laissera la tombe à l'abandon, et on la mettre dans la fosse commune si personne ne s'en occupe... Pour faire de la place, virer les indésirable, vous voyez ? Elle est tout ce que j'ai je ne peux pas lui faire ça ! Vous comprenez rien. J'en ai marre moi ! Je veux juste jouer du piano et serrer le bocal de Kané contre moi... Allez dite quelques choses... J'en peux plus.. S'il vous plaît.. Je veux plus me battre... Je veux juste être ne paix... »

« Mademoiselle Johanson, vous devez bien comprendre que nous ne pouvons pas vous laissez comme ça. Vous êtes mineure et sous la responsabilité de votre frère, il nous à demandé de vous placé, et je dois admettre que vous en avez besoin. Allez venez William, il faut vous reposez maintenant. »

« Non je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Mais laissez moi tranquille ! Ne me touchez pas ! »

« Administrez lui une dose tout de suite ! Mettez lui une camisole et enfermai là dans sa chambre. »


« Monsieur Johanson ? Bonjour, vous venez voir William ? Pourriez vous me suivre dans mon bureau quelques instants je dois vous parlez. Votre sœur à des cicatrices et des marques assez éloquentes sur tout le corps, en grande partie sur le dos et les cuisses. Je suis navré en vue des circonstances, mais est-ce que votre mère et son amant battaient votre sœur ? »


« Bonjour Billie, c'est moi George. Comment vas tu aujourd'hui ? Et comment va Kané ? Regarde je t'ai apporté des livres, de nouveaux vêtements et ta peluche que j'ai enfin pu faire reparée. Tu me manques vraiment Billie... Je suis désolée de t'avoir mis là, mais je ne pouvais pas te prendre à la maison dans ton état. Tu sais Barbara viens d’accouchée d'une petite fille, on à décidé de l'appelé Billie comme toi. Je sais que tu m'en veux, et que tu veux sortir, mais si tu coopères les médecins m’autoriseront à te reprendre pour des week-end, des vacances, et ensuite pour toujours. Allez Billie... Parle moi, je t'en prie, ne reste pas muette comme ça. Je sais que c'est dure... Mais ça fais déjà un an que tu n'a pas ouvert la bouche. Un an que tu es ici, et aucune amélioration... Ma chérie... Tu es malade, mais on peux te soigner. Il faut juste que tu te décide. Parle moi s'il te plaît Billie, parle moi.. J'ai essayé de te protéger de maman... J'ai essayer de toutes mes forces mais je n'ai pas pu, et je ne voulais pas qu'elle te brise comme ça... Ni qu'il te touche. Si j'avais su je ne serais jamais partie, jamais. Pardonne moi je t'en supplie pardonne moi... »

« Voilà. Il est enfin parti. Tu sais Kané ? Ils disent que je suis folle et que maman l'était aussi. Ils disent qu'elle me battait, et que son amant me violait. Je les ai entendue parler de moi, ils pensent que les médicaments m’assomment et que je ne comprend pas ce qui se passe mais c'est faux. Ils me fatiguent à croire que je me cache la vérité. Mais je le sais parfaitement tout ce qui c'est passé. Comment veulent-il que j'oublie ça ? Je sais ce que tu penses, mais l'incendie c'est pas moi qui l'ai mis, je l'aurais jamais tué parce que maman je l'aimais quand même. Elle m'a gardé alors que j'étais qu'une erreur de la nature alors qu'elle me batte n'avais aucune importance parce que je sais qu'elle m'aimait aussi. C'est juste que depuis que papa est mort elle à craqué, je la comprend tu sais... Mais tu vois Kané, ils pensent tous que je suis faible, mais contrairement à ce qu'ils croit moi je peux avancé sans mon fauteuil, ça fais longtemps que je remarche. Ils oublient de fermer les portes, après tout comment je pourrais me lever seule de mon lit, hein ? Ils sont stupides mais ça serait tellement facile de fuir. Mais je ne peux pas te laisser Kané. Je ne veux pas. Alors toi et moi on vivra comme ça éternellement et on regardera le ciel, se contentant de rêvé à un  monde meilleur en regardant les étoiles. Tu sais Kané ? Je t'aime. »


Elle ne pouvait détaché son regard de ce petit corps blanc qui flottait sur la surface de l'eau. Elle ne pouvait pas non plus s'empêcher de pleuré. Alors elle resta debout, dans ça petite chambre serrant du mieux qu'elle le pouvais sa peluche d’extraterrestre dans ses bras frêles. Puis elle s'en détacha, prit sa petite boite en argent que son père lui avait offert avant de mourir, y mis du coton puis le corps de Kané. Elle attrapa dans l'aquarium une feuilles de la plante ou son compagnon aimait se caché et recouvrit son corps. Elle y déposa aussi un baisé et une larmes, enfila une robe de coton grise, ses bottes et son grand manteau noire. Elle garda dans sa main sa peluche et la boite avant d'ouvrir la porte. Elle connaissait parfaitement la ballet des infirmiers de nuits qui vérifiais une à une toutes les chambres avant d'aller jouer au poker autours de pintes de bières. Cela serait facile aussi de volé la clé au gardien de nuit, qui passait sa nuit à dormir. Facile encore, d'ouvrir la porte et de s'enfuir dans la nuit. Elle ne voulait pas mourir alors c'était la seule solution. Elle avait besoin de sortir elle ne pouvait plus resté ici, elle devait agir, elle devait vivre. Et pour la première fois depuis une année entière Billie sentie le souffle sur sa peau, la bitume sous ses pieds et vue le ciel étoilé de ses propres yeux et non plus au travers de la fenêtre jamais nettoyé de sa chambre. Elle enleva ses chaussures et couru du mieux qu'elle le pu. Elle tomba souvent, mais se releva tout autant. Avant d'arrivé dans ce magnifique parc, l'herbe sous ses pied se pliaient et lui chatouillaient les orteils. Elle eu un grand sourire, cueilli un bouquet de fleur, puis s'installa sous un arbre avant de commencer à creuser un trou pour y enterrer Kané. Une fois que cela fut fait elle jeta un dernier baisé et un dernier regard à l'animal, le posa doucement dans le trou avant de refermé son cercueil improvisé. Elle jeta quelques mottes de terre, y posa son bouquet et partie sans jamais se retourné. Ce fut à la sortie du parc qu'elle vu ses lunettes rouges, qu'elle enserra sa peluche contre elle et qu'elle partie pour toujours dans les étoiles.