RDV au QG - Quayss♥

JOB : Au chômage NB DE SUJETS : 79 COTS <コ:彡 : 970

5ème immeuble rue des roses géantes, troisième étage

RDV AU QG

« Appartement typique d’étudiant : simple, qui ne brille pas pour sa propreté, son déficit de meuble, son abondance de malbouffe, son ordre rudimentaire. Une odeur de peinture fraîche émanait de la seule et unique chambre de l’appartement et se mélangeait avec le parfum acre du tabac froid qui enveloppait le salon. Quelques mégots agonisaient dans un vieux cendrier, posé négligemment sur le rebord d’une fenêtre qui donnait sur les rues de Verces. Ah Verces, toujours en mouvement avec son va et viens de débarqués, avec ses larges avenues bordées par d’imposantes villas. Illuminée de jour, comme de nuit, un flux continu de gens animait ses allées lumineuses, avec un brouhaha incessant. Le château du mystérieux Roi Nodj symbolisait parfaitement cette exaltation de couleur et d’insouciance qui décrivaient la cité. Grande, belle, colorée, mystérieuse, hors du temps.
Puis, il suffisait de s’enfoncer dans la ville, fuyant cette frénésie qui la caractérisait pour tomber sur des bâtisses abandonnées, ou des immeubles défraichis par le temps, où le silence se faisait maître. Sur ce versant, la métropole céda la place à une autre facette, plus sombre, plus obscure. Pourtant, une certaine joie de vivre parcourait ces chemins plus délabrés, comme le prouvait le nom des rues, plus farfelus et joyeux les uns que les autres. Ah Verces.

Affalée dans son vieux canapé, que l’ancien proprio avait sûrement lâchement abandonné avant son départ, elle contempla avec un sourire satisfait son nouveau chez soi, que la petite blonde avait fièrement renommé le « QG ». Parce que c’est vachement classe, et que je suis vachement classe. Elle regarda longuement les quelques affiches qui étaient accrochés au mur. Tous étaient des posters représentait des groupes en vogues à Etoh, mais Oli’ n’en connaissait pas la moitié. Leurs rôles n’étaient pas décoratifs, mais ils devaient simplement dissimuler les taches et fissures, cadeau de l’ex locataire. Puis, son regard glissa sur son horloge murale cochon (une trouvaille : la queue en tire-bouchon servait de petite aiguille).

- 21h, grogna-t-elle. Qu’il se magne.

Le bruit sourd qu’émit son ventre rejoignit sa complainte. Les pizzas et les chips qui étaient posées sur la table basse la narguaient, mais elle s’était interdit de manger quoi que ce soit avant que son ami la rejoigne. Afin de tromper sa fin, elle se servit une bière à la banapommefraise rosée de l'Abbaye de Licornophones du Sud d'Etoh. Un délice. »

Plante qui pousse dans terre et qui mène au ciel. Quel exploit. A exploiter.

Il venait de quitter l'Oxyd. Le fournisseur en plantes de paradis. Un nom pour parler de ces plantes chéries. Parce qu'elles lui permettaient d'aller bien. Tout simplement. Et que mine de rien, leur beauté séduit. Elles ne laissent pas indifférent. A les voir, il est aisé de croire en leur bienfait.

Cette flore fait sa taille, et il se la trimbale... sur le dos. Ce n'est pas lourd, mais très encombrant. De taille humaine, on ne le voit plus. Il semble que les plantes marchent d'elle-même, et en troupe. C'est amusant. Bien qu'il n'y ait personne pour en rire. A cette heure, dans cette rue, personne ne peut le voir. Et il ne veut pas qu'on le voit. Il ne veut rencontrer personne. Cela ferait mauvais genre. En fait, ce n'est pas le problème. Il craint que quelqu'un de plus grand lui pique son champ ambulant. Ce serait contraignant, et vraiment rageant.

Surtout qu'il est en retard. Oli' l'attend depuis. Oh! Depuis assez longtemps pour la prévenir. Elle risque de l'exploser. C'est sûr, même, elle va le bastonner.

Il s'en fout, pour le coup il sait qu'il va arriver à vite la calmer. Enfin, ce qu'il tient va s'en charger.

Aie, aie. Mais où est passé ce téléphone! Il fouille nerveusement ses poches. Bon Dieu. Où est-t-i... Ah, le voilà. Il compose le numéro. Il envoie le texto.

Ok. Une chose de faite.

L'odeur végétale commence à l’envoûter. Et, il sourit bêtement, se sentant de plus en plus heureux d'arriver à destination.

La rue des roses géantes prises. Qayss cherche le cinquième bâtiment. Premier, premier... Deux, trois... Quatre... AH. Le cinq. Il regarde sur son mobile pour vérifier l'étage : Troisième.

Crotte. L'ascenseur est pris... Quelle poisse. Va-t-il falloir monter les escaliers? Non. Hors de question. Il faut qu'il attende l'ascenseur. Qayss doit se cacher pour ne pas risquer d'être dérobé. Heureusement, dans ces édifices il y a toujours quelque trou pour l'effet assurer d'un Neen qui chercher à se faufiler!

Tiiiine. Bruits de pas. Attente d'une minute - Qayss est toujours aussi prudent. Il sort, sans les plantes. Rien à signaler. Il revient, et prend son chargement, le pose devant la machine, et grimpe pour l'appeler.

On y est. Un autre message est envoyé pour annoncer son arrivée. Oli' va être contente.

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RDV AU QG

«Le plafond contenait exactement 73 dalles, mais par sécurité, la petite blonde avait compté trois ou quatre fois. Elle commençait à désespérer et tuait le temps en imaginant toutes les vengeances possibles et imaginables qu’elle se ferait un plaisir d’administrer à son invité, une fois qu’il daignera arriver. Elle regarda avidement sa table basse, garnie de « mets » succulents, et son ventre émit une longue plainte face à ce supplice. Elle luttait pour ne pas se jeter sur les chips, elle attendait sagement bien qu’elle le supportait non sans difficulté. Soudain, une faible vibration retentit dans le salon. La jeune fille se leva d’un bond et fouilla vivement ses poches, et se lança dans une recherche archéologique dans les abimes de son canapé. Au bout de plusieurs minutes de fouille, elle brandit son téléphone, tel Arthur brandissant l’épée Excalibur de son socle.

- Je suis en retard, mais j'ai une surprise. -

Elle grimaça, mais un frisson d’excitation parcourra son échine. Avec ce nabot, rien n’était prévisible, non pour lui déplaire. Son cerveau se mit à tourner, à surchauffer, à imploser. Les idées s’enchaînaient, les suppositions se succédaient sans répit, les hypothèses se suivaient mais cette surprise restait un mystère. Oli’ se rassit, les jambes en tailleurs, les bras croisés, les yeux clos, position de réflexion idéale. Elle s’endormit.

Son portable posé au bord de la table vibra une nouvelle fois et se balançait dangereusement dans le vide. Il chuta lourdement sur le sol, ce qui tira l’humaine en sursaut de ses songes. Elle la ramassa, grommelant deux ou trois jurons de son cru. Quayss se tenait devant le studio, prêt à se faire bastonner. Elle se leva lourdement et se dirigea d’un pas lourd vers l’entrée. Elle ouvrit violemment la porte, ce qui provoquait une légère bourrasque assez puissant pour faire décoller le Neens de quelques centimètres. Pas très violent, mais très agréable pour autant.

- TU SAIS PAS LIRE L’HEURE ? Aboya-t-elle. Elle ne lui en voulait pas, mais elle n’allait pas l’accueillir à bras ouvert, non, son compagnon devait un peu baver pour obtenir son pardon.

Son visage haineux se mua en un sentiment de stupéfaction. Une plante quasi plus grande qu’une cannette de Cola se tenait sur le palier. Elle s’accroupit et examina ce drôle d’objet comme une enfant examinant ses potentiels futurs cadeaux que le merveilleux Papa Noël lui apporterait dans sa grosse hotte. Puis, une image affreuse lui vint à l’esprit. Elle bégaya, effarée :

- Kéké, c’est toi ?»

Prêt ou pas, on va décoller.

Il s'envole, du sol au mur.

Dans le noir qui fait face à la porte. Quelque chose vient de s'écraser. C'est Qayss. C'est le bruit qui le dit. Il n'a rien compris. Son bonnet lui cache la vue. Et son ouïe ne fonctionne plus. Le Neen est dans la pâtée. Ses yeux cachées derrière son bonnet. Assommé.

Ce n'est pas l'heure de piquer du nez. Dans un violent cri, il s'extirpe du choc.

Qayss : « ESPÈCE DE DÉGÉNÉRÉE. T'AS TOUT BALANCE COMME UNE FURIE. ET TU M'AS EXPLOSE LE DOS. » Il fonce vers son amie, soulève légèrement sa tête, les mains dans les poches, un sourire malicieux accroché aux lèvres, et continue « Mais j'ai quelque chose d'encore plus explosif que ton sale caractère. Ce que t'as dans les mains ... » Il rentre sans cérémonie dans l'appartement. « ... C'est le genre de choses qui te font filer quelque part où c'est juste putain de beau. » lance-t-il en se jetant sur le buffet, sans rien y toucher. « T'as pas lésiné sur la bouffe. Et, ça tombe bien. »

Il appréhende un peu au fond. Il se demande si elle va suivre le coup. Rien de dangereux, dans le fond, pas quand on choisit le bon fournisseur. L'assurance, il l'a. Ce n'était pas la première fois. Et Oli' n'est pas une chouquette. Il la connait bien maintenant. Qayss ne peux pas s'empêcher de se méfier de tout. Il aimerait lui demander s'il y a des voisins à son pallier. Si les alentours sont bien insonorisés. Pas envie d'avoir d'embrouilles. Non, pas envie. Les inquiétudes le rongent à feu doux. Alors, il jette un œil paniqué un peu partout. Sans trop le montrer. Son couvre-chef "de la street" ne lui sert qu'à se dissimuler lorsque son naturel refait surface.

La vérité étant qu'il n'examine rien. Il ne fait que ressentir des craintes qui le guident étrangement vers des lieux (de la pièce) sans intérêt, aucun, pour les uns. Et les autres. D'ailleurs. L'autre. Son autre dans la bêtise. Il ne fallait pas l'oublier. Ca le démange de l'interroger.

Actuellement, il lui fait dos. Et regarde dans le vide.

HRP:

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« Boum. Pendant quelques secondes, le Neen était quasi en parfaite communication avec le sol. Il brisa cette si belle harmonie, se relevant dans un violent cri. Il tituba légèrement, remis son bonnet fétiche en place. Il prit une profonde inspiration :

- ESPÈCE DE DÉGÉNÉRÉE. T'AS TOUT BALANCE COMME UNE FURIE. ET TU M'AS EXPLOSE LE DOS.

Sa colère se dissipa rapidement et il planta son regard dans celui de la jeune humaine, légèrement perdue. De la malice pétillait dans les yeux de son camarade, sa surprise n’allait pas manquer de piment.

- Mais j'ai quelque chose d'encore plus explosif que ton sale caractère. Ce que t'as dans les mains ... C'est le genre de choses qui te font filer quelque part où c'est juste putain de beau. T'as pas lésiné sur la bouffe. Et, ça tombe bien.

Il finit sa tirade et s’installa sur le buffet. « T’as pas lésiné sur la bouffe. Et, ça tombe bien. » La blonde, ou plutôt son estomac, n’avait réellement appréciée cette dernière phrase. Mais ce mystérieux cadeau explosif chassa les envies meurtrières qu’elle éprouvait pour son ami, et elle eut même un pincement au cœur de l’avoir fait valsé dans le corridor. Quoique cela l’avait bien amusée. Elle referma sa porte, saisit la plante et se laissa tomber dans son canapé. Son little Bro’ inspecta la pièce, d’un œil inquiet, analysant les moindres recoins, tous les détails, essayant de dissimuler son anxiété. Ce trait de caractère qui lui était si particulier décrocha un sourire d’Oli’.

- T’as fini ton baratin, oui? Explique-moi plutôt à quoi ce truc va nous servir. On va faire un potager? Lâcha-t-elle, un peu moqueur, en examinant le pot. Elle le tenait ferment entre ses deux mains, intriguée. Tu veux offrir des roses à ta bien-aimée ?

Elle réprima un léger rire, elle avait hâte. Mais avant de se lancer dans une folle expédition, elle jeta son dévolu sur les mini pizzas qui trônaient à côté de son petit invité, perdu dans ses pensées. Elle sentait son appréhension, elle ne voulait pas le brusquer. Un coup de batte dans les tibias, non merci.

- L’avantage, ch’est que ch’ai pas encore voisins, on a la paix pour la soirée, déclara-t-elle la bouche pleine.

Ce demi-mensonge détendra son compagnon. L'immeuble avait certainement d'autres résidents qu'elle, mais jusqu'à aujourd'hui, elle n'en avait jamais croisé. Rien à craindre. »

Te fous pas de moi, je suis déjà fou.

Oli' : « T’as fini ton baratin, oui? Explique-moi plutôt à quoi ce truc va nous servir. On va faire un potager? Tu veux offrir des roses à ta bien-aimée ? »

Elle se moque de lui. Mais il ne le remarque même pas. Monopolisé par ses inquiétudes qui le rongent, et l'empêchent du tout. Il ne fait rien d'autre que paniquer, et refouler. Comme un cercle vicieux qui ne cesse de l'engloutir dans son piège. Qui ne cesse de se refermer sur lui. Il se noierait presque.

Oli' : « L’avantage, ch’est que ch’ai pas encore voisins, on a la paix pour la soirée. »

Oh. Le ciel de son esprit s'éclaircit. Quelques nuages sont visibles au loin, à l'horizon. Mais, ça ira pour l'instant. Il espère qu'elle a raison, enfin qu'elle ne ment pas. Qayss lui fait confiance. C'est Oli, son ami. Il fuit confiance à Oli! N'est-ce pas?

Qayss : « Comme si ça me faisait quelque chose! Passe moi des pizzas! Et te moque pas de notre sauveur de soirée, je te prie. »

Pour lui, les mini-pizzas ne sont rien d'autres que des giga pizzas. Ce qu'il ne dit, il risquerait de soulever le problème de sa taille. D'ailleurs, il ment doublement. Bien sûr qu'il s'en fait. Que voulez-vous. Lui c'est un homme, un homme n'a peur de rien, eh!

Qayss : « Passe-moi le pot, je vais te montrer la magie de ce truc. Tu vas vite voir qu'être jardinier peut être vraiment une clé de la paix. AHAHA. Ça me fait déjà de l'effet, je quitte la prose. »

Un peu taré. Les émotions qu'il vient de passer le déglingue un peu. Espérons qu'Oli ne va pas trop le bastonner. Ce qu'il peut être écervelé, et il le sait. Qayss se sent un peu mal à l'aise, en fait. Ça ira après "ça", pense-t-il.

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« Ce demi-mensonge sembla avoir endormi les inquiétudes qui tourmentaient Quayss. Il commença à s’éveiller, se redressant, soulagé. La petite blonde se mordit la lèvre nerveusement, elle n’aimait pas duper son ami, même pour le calmer.

- Comme si ça me faisait quelque chose! Passe-moi des pizzas! Et te moque pas de notre sauveur de soirée, je te prie.

Elle réprima un rire. Le « sauveur de soirée » ? Celui qui bégaie devant la gente féminine, au bord de l’asphyxie ? Elle se moquait intérieurement, mais elle ne préférait pas le froisser, alors qu’il commençait à peine à reprendre confiance en lui.

- Passe-moi le pot, je vais te montrer la magie de ce truc. Tu vas vite voir qu'être jardinier peut être vraiment une clé de la paix. AHAHA. Ça me fait déjà de l'effet, je quitte la prose.

Si cette plante lui faisait un tel effet, elle devait être vraiment exceptionnelle. Oli’ s’exécuta et attrapa le pot.

-Tiens, Monsieur le Jardinier, répondit-elle, impatiente. »

HRP:

A trop être soigneux, faut se soigner.

Oli' : « Tiens, Monsieur le Jardinier. »

Enfin. Il l'a entre les mains, la plante. La plante! Il ne sait pas par où commencer, comment expliquer? Alors il s'actives, direct. Assez bavarder, il est temps de s'en aller. D'être loin, et près. D'être où ici est ailleurs. C'est ce qu'il murmure en lui.

Quelques feuilles, sa main les broie nerveusement. De sa poche sortent des pages transparentes, plutôt grandes. De la taille d'une carte de visite, à échelle humaine. Et hop, les végétaux hachés sont bien étalés sur toute la longueur. Ou presque. On dirait qu'il tapisse. C'est cocasse.

Qayss : « T'as pas un bout de carton, ou truc du genre?»

L'excitation est à son comble. En même temps qu'il patiente, sa bouche devient une banane sur sa poire. Drôlement joyeux. Et vraiment suspect!

Conscient. Il réalise l'étrange. Qayss se calme sec. Et regarde à nouveau autour de lui. La serrure sur la porte d'entrée. Il faut la cacher pour que personne ne puisse espionner. Qui sait ce qui pourrait arriver.

Le Neen court vers elle.

HRP:

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«Un sourire béat se dessinait sur le visage du petit être, il exaltait. Sa paranoïa maladive disparaissait peu à peu, laissant place à son goût explosif pour l'aventure.

- T'as pas un bout de carton, ou truc du genre? lança-t-il, les yeux posés sur la serrure de la porte.

La jeune fille saisit le message et boucha le trou de la serrure à l'aide d'un morceau de carton, déchiré à la hâte. Elle observait le manège de son ami du coin de l’œil, et remarqua ses minuscules mains tremblantes qui broyait et alignait consciencieusement les feuilles. Sceptique, elle l'observa sans un mot.

- Qu'est-ce que c'est?

On pouvait entendre une pointe d'inquiétude dans la voix d'Oli'. L'anxiété excessive de Quayss devait surement être contagieuse, car elle commençait à s'inquiéter et un tas de questions se bousculaient dans son esprit. Il sait vraiment ce qu'il fait? Elle cacha tant bien que mal son angoisse, pour ne pas inquiéter le Neen. Fais lui confiance. »

Un fumiste qui fume. #seemslegit

Il ne répond pas immédiatement. Parce que. D'abord. Il sort un briquet, ou plutôt un bébé briquet. Et lui tend son œuvre feuilletée.

Qayss : « Essaye et tu verras! Si tu pouvais juste... T'allonger. Que je mette le feu à ça. ENFIN. Je veux dire que je l'allume! », il rit de sa bêtise.

Qayss pense qu'elle va aimer. Qayss en est sûr. Elle doit être un peu inquiète, il le voit à son visage. Et ça l'amuse tellement. Tellement qu'il est mort de rire. En larmes de joie.

Qayss : « Ahahaha! Tu devrais voir ta tête! Je t'ai jamais vu aussi inquiète! Déstresse! C'est quelque chose de super bien! Tu vas kiffer Oli'! Sans blagues! », peu crédible, et pourtant.

Il continue de s’esclaffer. A croire que sa paranoïa s'est dissipée. Dans un nuage de fumée, enfin! Concrètement, la fumée n'est pas encore ici. C'est que : oui, il se fiche des autres. Qu'on l'entende ou pas, peu importe. Maintenant, ce qui compte c'est de passer une bonne soirée! Le Neen est heureux.